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Jeudi 19 mai :
Aléria col de Bavella
Zenza - Quenza Nous repartons
ce matin avec un cageot de pomelos que
nous consommerons tout au long de notre
séjour en jus pour nos petits déjeuners.
Nous nous arrêtons à midi à létang
dUrbino, qui est un parc dostréiculture
réputé pour ses huîtres et moules
et sur lequel se trouve un restaurant
flottant. Au menu : assiette de
fruits de mer pour moi et friture de
Zéris et dAtérines pour Michèle.
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À Solenzara, nous nous
enfonçons vers lintérieur par la
D268, direction le col de Bavella et ses
fameuses aiguilles. Saisissant, vraiment
saisissant, ces roches effilées que lon
découvre à chaque virage.
Malheureusement pour nous, des nuages
stagnent sur les sommets. À la sortie du
col, Zenza, puis Quenza où nous pensons
coucher ce soir à un gîte détape
/ centre équestre. |
En remontant le fleuve Solenzara... |
CLIQUER
sur les photos miniatures
Les aiguilles de Bavella |
Les aiguilles de Bavella |
Vue lointaine |
Arrivés sur les lieux,
une jeune fille nous annonce que Pierrot
est parti chercher ses cochons évadés
et quil ne devrait pas tarder. Elle
sappelle Cally, est Néo-Zélandaise
et va peut-être se faire embaucher chez
Pierrot. Nous discutons un brin en
attendant. Une fois le maître des lieux
revenu, nous lui demandons si les demi-pensions
sont possibles. Nous aurons droit ce
soir à un plat 'cow-boys' selon Pierrot
(pâtes non salées ni égouttées avec
quelques haricots rouges), suivi dun
ragoût de porc surnommé sanglier avec
trois olives, qui attendait dans une
cocotte minute. Lui, nen prendra
pas, prétextant quil avait assez
mangé.
Cest un vieux barbu de 75 ans qui
gère seul un domaine plutôt vaste
comprenant une écurie dune
quinzaine de chevaux, ainsi que pas mal
de cochons, tout en proposant des sorties
à cheval. Cally est dailleurs là
pour cette raison, si elle passe lexamen
du maître, dont le diplôme détat
équestre trône en évidence sur la
grande cheminée. Les restes du repas
iront aux chiens.
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Vendredi 20 mai :
Quenza - Ste Lucy - PortoVecchio Après
une nuit en dortoir et un café vite
expédié, nous réglons la note (35
au lieu de 32, prétextant que le
pinard avait fortement augmenté),
poursuivons sur Levie et Ste Lucy-de-Talano,
petit village dans lequel nous
parcourrons sans succès toutes les
ruelles à la recherche des points de
vente dhuile produite ici (suggéré
par le 'guide du routard'.) Nous tombons
par exemple sur une affiche épinglée à
une porte : " Ouvert de 16h
à 19h. Si vous voulez vraiment acheter
de lhuile dolive,
téléphonez au
.. ".
Tout au long de cette journée, nous
ressentons de violentes douleurs
gastriques et une grande faiblesse
générale, comme s'il sagissait dune
intoxication alimentaire. À parier que
la fameuse viande de sanglier
était avariée. Pas étonnant que le
Pierrot ait préféré sen abstenir !
Arrivée le soir à PortoVecchio. Le
Routard proposait lhôtel le
Mistral, mais ne parlait pas de son
accès difficile : ruelle hyper étroite
à sens unique, impossibilité de se
garer, même pour une seconde ! Je
sentais monter la crise de nerf, et
lorsque je me trompais de parking ("ce
nest pas le bon ", dit lhôtelière,
et le bon nétait pas à côté de
lhôtel et non gardé), la crise
éclata : je rendis illico les clefs
que lon venait de me remettre en
disant : " Cest trop
compliqué " (le parking, l'appareil
de payement carte en panne, refus des
chèques, taxe détat élevée et
la réplique désarmante : "
- Comment ? Vous ne connaissez pas
ça ? Vous navez jamais
payé de taxe détat nulle part ?
"
Un peu plus loin, lhôtel LAiglon
est beaucoup plus aimable et de surcroît
moins cher.
Nous nous rendons sur le port, mais
Michèle ne se sentant pas bien (séquelles
de notre mésaventure Pierrot),
nous rebroussons chemin et rentrons à lhôtel.
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Petit village - environs de Zonza |
Petit golfe |
Samedi 21 mai :
PortoVecchio - Bonifacio Le
matin, visite du port et de la ville
haute dont on ne remarque guère les
fortifications construites en 1539. En
plus, nous ne sommes pas encore remis de
nos problèmes gastriques.
Tout au sud de la Corse, arrivée
somptueuse à Bonifacio, les
fortifications et les falaises crayeuses
se distinguent de très loin.
Le domaine de Licetto se trouve en
plein maquis. Comme il ny plus de
chambre de disponible, on nous propose un
studio de plein pied au même prix que
pour une chambre, avec cependant linterdiction
de se servir du coin cuisine. Super !
Je demande tout de même lautorisation
dutiliser le réfrigérateur
prétextant que nous avons des boissons
dans une glacière. Cest daccord !
Ce sont en fait des bungalows. Nous avons
une belle terrasse qui sétale
devant nous et dont une partie se mêle
au maquis, avec orangers et chaise longue
à notre disposition. Notre camping gaz
nous permet de nous régaler, et dès ce
soir à l'apéritif : pastis et tomates
séchés (Elle est pas belle la vie ?).
Pendant notre court séjour ici, nous
nous sentons comme chez nous.
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Bonifacio vu
du domaine de Licetto |
Bonifacio, ruelle |
Dimanche 22 mai :
Bonifacio Les problèmes de
parking étant tellement effrayants à
Bonifacio, nous en choisissons un qui
soit couplé avec une excursion en bateau
pour visiter les falaises, les calanques
et autres grottes marines.Visite d'une
heure environ, que ne nous ne regrettons
pas. Des grottes dont celle du dragon,
avec son ouverture du plafond qui
ressemble vaguement à la carte de la
corse, les fonds marins et les rochers
multicolores, un superbe aperçu de la
vieille ville avec ses maisons
accrochées au bord de la falaise en
calcaire. 'Les canons de Navarone' aurait
été tourné dans la région.
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Les falaises de Bonifacio
vues du bateau. |
Les falaises. |
Le reste de laprès-midi,
nous le passons à flâner dans la
vieille ville. Nous serons récompensés
de notre effort à gravir les nombreuses
marches ce nest pas pour
rien quon lappelle la ville
haute par la vision de ces ruelles
où les maisons sont tellement proches de
chaque côté de la rue, quelles
sont reliées par des conduites (ou
escaliers) en pierres, ainsi que par la
vue quon y a de cette côte
découpée, de ces falaises crayeuses
rongées par les siècles. |
De la citadelle, vue sur le port. |
De retour à notre studio,
je voulais me rendre compte du travail de
dégivrage du réfrigérateur que jaurai
à effectuer le lendemain matin. Nous
avions en effet reçu lautorisation
de lutilisation du réfrigérateur
quà cette seule condition. Cest
alors que jy découvre une
bouteille de champagne, pour demain je
suppose ! Michèle avait jusquà
présent réussi à me la cacher ! |
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