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Vacances 2005 : Pise, le tour de la Corse, Florence et Monaco 2/7
Jeudi 19 mai : Aléria – col de Bavella – Zenza - Quenza

Nous repartons ce matin avec un cageot de pomelos que nous consommerons tout au long de notre séjour en jus pour nos petits déjeuners.
Nous nous arrêtons à midi à l’étang d’Urbino, qui est un parc d’ostréiculture réputé pour ses huîtres et moules et sur lequel se trouve un restaurant flottant. Au menu : assiette de fruits de mer pour moi et friture de Zéris et d’Atérines pour Michèle.

À Solenzara, nous nous enfonçons vers l’intérieur par la D268, direction le col de Bavella et ses fameuses aiguilles. Saisissant, vraiment saisissant, ces roches effilées que l’on découvre à chaque virage. Malheureusement pour nous, des nuages stagnent sur les sommets. À la sortie du col, Zenza, puis Quenza où nous pensons coucher ce soir à un gîte d’étape / centre équestre.

En remontant le fleuve Solenzara...
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Les aiguilles de Bavella

Les aiguilles de Bavella

Vue lointaine
Arrivés sur les lieux, une jeune fille nous annonce que Pierrot est parti chercher ses cochons évadés et qu’il ne devrait pas tarder. Elle s’appelle Cally, est Néo-Zélandaise et va peut-être se faire embaucher chez Pierrot. Nous discutons un brin en attendant. Une fois le maître des lieux revenu, nous lui demandons si les demi-pensions sont possibles.

Nous aurons droit ce soir à un plat 'cow-boys' selon Pierrot (pâtes non salées ni égouttées avec quelques haricots rouges), suivi d’un ragoût de porc surnommé sanglier avec trois olives, qui attendait dans une cocotte minute. Lui, n’en prendra pas, prétextant qu’il avait assez mangé.
C’est un vieux barbu de 75 ans qui gère seul un domaine plutôt vaste comprenant une écurie d’une quinzaine de chevaux, ainsi que pas mal de cochons, tout en proposant des sorties à cheval. Cally est d’ailleurs là pour cette raison, si elle passe l’examen du maître, dont le diplôme d’état équestre trône en évidence sur la grande cheminée. Les restes du repas iront aux chiens.

Vendredi 20 mai : Quenza - Ste Lucy - PortoVecchio

Après une nuit en dortoir et un café vite expédié, nous réglons la note (35€ au lieu de 32€, prétextant que le pinard avait fortement augmenté), poursuivons sur Levie et Ste Lucy-de-Talano, petit village dans lequel nous parcourrons sans succès toutes les ruelles à la recherche des points de vente d’huile produite ici (suggéré par le 'guide du routard'.) Nous tombons par exemple sur une affiche épinglée à une porte : " Ouvert de 16h à 19h. Si vous voulez vraiment acheter de l’huile d’olive, téléphonez au ……..’ ". 

Tout au long de cette journée, nous ressentons de violentes douleurs gastriques et une grande faiblesse générale, comme s'il s’agissait d’une intoxication alimentaire. À parier que la fameuse viande de ‘sanglier’ était avariée. Pas étonnant que le Pierrot ait préféré s’en abstenir !

Arrivée le soir à PortoVecchio. Le Routard proposait l’hôtel ‘le Mistral’, mais ne parlait pas de son accès difficile : ruelle hyper étroite à sens unique, impossibilité de se garer, même pour une seconde ! Je sentais monter la crise de nerf, et lorsque je me trompais de parking ("ce n’est pas le bon ", dit l’hôtelière, et le bon n’était pas à côté de l’hôtel et non gardé), la crise éclata : je rendis illico les clefs que l’on venait de me remettre en disant : " C’est trop compliqué " (le parking, l'appareil de payement carte en panne, refus des chèques, taxe d’état élevée et la réplique désarmante : "  - Comment ? Vous ne connaissez pas ça ? Vous n’avez jamais payé de taxe d’état nulle part ? "
Un peu plus loin, l’hôtel ‘L’Aiglon’ est beaucoup plus aimable et de surcroît moins cher.
Nous nous rendons sur le port, mais Michèle ne se sentant pas bien (séquelles de notre mésaventure ‘Pierrot’), nous rebroussons chemin et rentrons à l’hôtel.


Petit village - environs de Zonza

Petit golfe
Samedi 21 mai : PortoVecchio - Bonifacio

Le matin, visite du port et de la ville haute dont on ne remarque guère les fortifications construites en 1539. En plus, nous ne sommes pas encore remis de nos problèmes gastriques.

Tout au sud de la Corse, arrivée somptueuse à Bonifacio, les fortifications et les falaises crayeuses se distinguent de très loin.

Le domaine de Licetto se trouve en plein maquis. Comme il n’y plus de chambre de disponible, on nous propose un studio de plein pied au même prix que pour une chambre, avec cependant l’interdiction de se servir du coin cuisine. Super ! Je demande tout de même l’autorisation d’utiliser le réfrigérateur prétextant que nous avons des boissons dans une glacière. C’est d’accord !
Ce sont en fait des bungalows. Nous avons une belle terrasse qui s’étale devant nous et dont une partie se mêle au maquis, avec orangers et chaise longue à notre disposition. Notre camping gaz nous permet de nous régaler, et dès ce soir à l'apéritif : pastis et tomates séchés (Elle est pas belle la vie ?). Pendant notre court séjour ici, nous nous sentons comme chez nous.


Bonifacio vu
du domaine de Licetto

Bonifacio, ruelle
Dimanche 22 mai : Bonifacio

Les problèmes de parking étant tellement effrayants à Bonifacio, nous en choisissons un qui soit couplé avec une excursion en bateau pour visiter les falaises, les calanques et autres grottes marines.Visite d'une heure environ, que ne nous ne regrettons pas. Des grottes dont celle du dragon, avec son ouverture du plafond qui ressemble vaguement à la carte de la corse, les fonds marins et les rochers multicolores, un superbe aperçu de la vieille ville avec ses maisons accrochées au bord de la falaise en calcaire. 'Les canons de Navarone' aurait été tourné dans la région.


Les falaises de Bonifacio
vues du bateau.

Les falaises.
Le reste de l’après-midi, nous le passons à flâner dans la vieille ville. Nous serons récompensés de notre effort à gravir les nombreuses marches – ce n’est pas pour rien qu’on l’appelle la ville haute – par la vision de ces ruelles où les maisons sont tellement proches de chaque côté de la rue, qu’elles sont reliées par des conduites (ou escaliers) en pierres, ainsi que par la vue qu’on y a de cette côte découpée, de ces falaises crayeuses rongées par les siècles.

De la citadelle, vue sur le port.
De retour à notre studio, je voulais me rendre compte du travail de dégivrage du réfrigérateur que j’aurai à effectuer le lendemain matin. Nous avions en effet reçu l’autorisation de l’utilisation du réfrigérateur qu’à cette seule condition. C’est alors que j’y découvre une bouteille de champagne, pour demain je suppose ! Michèle avait jusqu’à présent réussi à me la cacher !

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