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Sur un ton se
voulant humoristique, il décrit quelques aspects
de la vie dans ces pays. |
NOTE : Les phrases en
italique et les notes ont été ajoutées au
carnet original. |
ACCUEIL |
Jaipur |
Katmandou |
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Cette année, à 30 ans,
j'ai décidé de passer un mois en Inde
et au Népal. J'avais toujours été
attiré par ces pays, comme bien d'autres
de mon âge dans les années 70, et je
voulais vérifier si cette attirance
était justifiée. J'avais pris assez
tôt un billet Amsterdam - Katmandou. Je
comptais visiter Katmandou bien sûr,
mais aussi les hauts lieux de l'Inde du
Nord que sont Bénares, Agra et Jaipur.
En solitaire, malgré l'entrée d'une
nouvelle femme dans ma vie. Jeannine,
puisque c'est son nom, m'accompagne donc
jusqu'à Amsterdam. Partis de Strasbourg,
nous prenons le temps de flâner le long
du Rhin. Après avoir pris congé d'elle,
qui repartira par le train, je laisse ma
voiture dans la périphérie d'Amsterdam,
avec un peu de crainte : sera-t-elle
encore là dans un mois ? |
Samedi 16 juillet
1983 : Départ d'AMSTERDAM :
L'avion est un 707 de la compagnie Biman
Bangladesh, pas du tout confortable. Il y
a des morceaux de fauteuil recollés avec
du sparadrap et on se demande comment l'avion
ne tombe pas lui-même en morceaux. Une
heure de retard : il paraît qu'il manque
quelqu'un. Saut de puce jusqu'à Athènes,
puis Athènes-Bombay, 3 heures d'attente
à cause de la pluie, puis Bombay-Dacca (Bangladesh)
où nous changeons d'avion pour Katmandou.
En tout, 24 heures de trajet! |
(Toutes les miniatures
peuvent être agrandies en cliquant
dessus.)
Vue sur l'Himalaya.
|
J'apprends également que
le Bangladesh n'ayant pas d'avion ni de
compagnie gouvernementale, il arrive
régulièrement que l'on déloge un
passager de la Biman lorsqu'une huile
veut aller respirer l'air frais à la
dernière minute. Dangereuse, cette
compagnie! Dimanche 17 juillet
1983 : Arrivée à KATMANDOU.
Katmandu International Airport a l'air d'un
aéroport d'une petite ville de province.
A la sortie de l'aéroport, je veux
prendre le bus mais le couple de
français qui était à coté de moi dans
l'avion vient me chercher avec un taxi
qui nous emmène gratuitement à un
hôtel nommé 'Mustand'. Prix convenus à
l'avance : 20 roupies pour une chambre
double et 15 pour une simple, soit 12 et
8F à peu près.
Mais attention, c'est vétuste. Il y a
heureusement une douche froide au bout du
couloir.
|
(Ah non, ça c'est pas
une miniature !)
Arrivée sur
Katmandou. |
Trois heures 40 minutes
de décalage horaire !, ce qui nous fait
tout de suite 7h du soir. On fait tout de
même un petit tour à l'aveuglette. L'atmosphère
est tout à fait différente de l'Inde (j'étais
déjà venu en Inde du sud et à Ceylan
en 1980). De toutes petites ruelles,
du bois sculpté sur les maisons, de
minuscules temples à chaque coin de rue,
des gens indifférents ou accueillants.
Le ton change uniquement sur Basantpur
Square (la place dallée devant l'ancien
palais royal), où on nous demande si
nous voulons changer des dollars, du
hasch, de la Marie-Jeanne, de la cocaïne...
Je mange de faux momos tibétains et nous
mettons quelques temps à retrouver l'hôtel,
d'autant qu'une panne d'électricité
plonge la ville dans l'obscurité pendant
1/2 heure. A peine allongé, je m'endors
mais suis réveillé vers les 1h du mat
par des moustiques. Après une chasse
héroïque, je capitule sans condition et
bouquine jusqu'au petit matin. L'essence
de citronnelle, les moustiques s'en
foutent comme moi de ma première chemise! |
Partout, petites
statuettes,
bougies et fleurs. |
Une maison à Katmandou. |
Basantpur Square. |
La place donne sur Freak Street. |
Lundi 18 juillet
1983 : Katmandou.
Déambulation dans la ville ; recherche
du correspondant de 'Nouvelles
Frontières' où je prends un billet d'avion
pour Patna (Inde) pour le lendemain.
Ensuite, dégustation d'un succulent
Mango curd à 'l'Himalaya's drinks' à
défaut du curd au hasch recommandé par
le 'mini-budget guide', puis achat d'un
parapluie et de 'Mosquitos coils' (serpentins
antimoustiques verts à consumer, durée
4 heures) qui s'avéreront efficaces.Mardi
19 juillet 1983 : Katmandou -->
Patna (Inde).
Départ vers neuf heures pour l'aéroport.
Achat d'une bouteille de whisky et de dix
paquets de cigarettes en 'duty free shop'.
Voyage de trois quarts d'heure en 737 d'Indian
Airlines. Recul des montres de 10 minutes,
l'heure officielle népalaise étant de
dix minutes en avance sur l'heure
indienne, basée sur le méridien de
Delhi.
|
A l'aéroport de Patna,
un gars qui a réussi à s'infiltrer me
propose un rickshaw à cinq roupies.
Tiens, c'est bizarre, c'est presque le
prix normal (quatre roupies), ça cache
quelque chose. Quand je dis quatre
roupies, il ne discute même pas : de
plus en plus bizarre. Un kilomètre plus
loin, un gars en vélo nous rejoint, et
là commence une étrange valse. Le gars
du rickshaw m'avait vu à l'aéroport me
débattre pour caser dans mes bagages la
bouteille de whisky et les cigarettes.
Ceci explique cela. Comme il n'est pas
très facile de discuter en pédalant, un
deuxième gars en vélo est nécessaire,
allant tantôt sur ma droite, tantôt sur
ma gauche, tantôt derrière pour laisser
décanter. Une demi-heure de
négociations très féroces. Je commence
à 350 roupies la bouteille. Lui, à 180
roupies, il monte à 200 puis à 220
roupies. Je descends à 300 et stoppe
tout. Il monte à 240, 250 roupies.
Statut quo. Moi 290 roupies : Rien. Moi,
280 roupies, lui, 260 roupies. OK, topons
là pour 270 roupies. Arrivé à la gare,
je lâche à 265 roupies. Quand même pas
mal pour une bouteille qui m'a coûté
120 roupies ! J'aurais pu paraît-il, en
tirer 15 de plus.
Il m'emmène alors à un endroit où un
gamin enveloppe vite fait la bouteille
dans un chiffon. L'argent était dans ma
poche déjà depuis un bout de temps.
Tout s'est bien passé.
À la gare par contre, pas évident du
tout de voir sur les panneaux le prochain
train pour Bénarès. Un gars me dit que
la meilleure solution est d'attendre le
train direct de sept heures demain matin.
OK. Je cherche donc un hôtel et trouve
une chambre pour 25 roupies.
Note : la roupie
indienne valait environ 0.80 FF, soit 0.12
euros. La roupie est divisée en 100
paise.
|
Les
rickshaws sont des cyclo-pousse, moyen
le plus économique de déplacement.
Ils sont souvent très colorés.
Les pousse-pousse n'existaient plus qu'à
Calcutta. |
Mercredi 20
juillet 1983 : Patna --> BÉNARÈS
(Varanasi) Voir carte.
Debout très tôt pour ... rien
: le train de sept heures n'est pas
direct du tout et il vaut mieux attendre
celui de douze heures trente. Alors je
prends un bon petit déjeuner, musarde,
reprend du thé, etc. Le train de 12h30
est bien sûr en retard et pas sur le
quai annoncé. Assez bondé, mais avec
quelques européens, nous avons des
places assises, à sept par rangée. |
Un conseil : ne prenez
pas le premier wagon derrière la
locomotive, car par vent contraire, vous
ressortez tout noir. Pourquoi? Parce que
la locomotive est à vapeur et que les
fenêtres n'ont pas de vitres. Bien sûr,
la vitesse n'a rien à voir avec celle de
nos trains européens, mais le mouvement
d'air n'est tout de même pas
négligeable.
Pleins de petits arrêts où l'on nous
propose - par les fenêtres - des fruits
et du thé dans des petits pots en terre,
que l'on jette après usage ; pour eux
aussi, c'est la société de consommation.
Prix : 25 paises (20 cts de FF). Le thé
a plus le goût de terre que de thé. Il
y a une de ces animations dans les
grandes gares, c'est assez fou ! |
Certainement un
Sadhu, un ascète
comme on en rencontre un peu partout en
Inde. |
Nous voici en vue de
Varanasi, nom indien associant la Varuna
et l'Asi, les deux rivières qui se
jettent à cet endroit dans le Gange. Le
train traverse d'ailleurs le Gange
avant d'arriver à Bénarès. Cinq
rickshaws se précipitent à la sortie de
la gare. J'attends qu'ils soient tous là,
tends mon bras vers le haut en faisant le
signe de la victoire : deux roupies. Ils
descendent d'eux-mêmes : 5, 4, 3 , 2, OK,
direction Mint House Hôtel, l'ancien
palais du Maharadjah de Bénarès, celui-ci
n'arrivant plus à entretenir son palais.
Le GDR et le mini-guide en parlaient avec
enthousiasme. Une seule chambre de libre
à quarante cinq roupies pour ce soir, OK.
Immense, avec une salle de bain de la
grandeur d'une chambre, des plafonds de
cinq mètres de haut. Un petit repas de
riz frit avec des oignons et une omelette.
Partie acharnée de poker menteur avec un
groupe de français jusqu'à plus de
minuit, dont une personne que j'avais
déjà rencontrée à Katmandou. 600
millions d'indiens et on voit toujours
les mêmes figures. Je dors comme une
masse dix heures d'affilée! |
What a strange
place, isn't it? |
Avec l'aide de
Shiva, les pèlerins espèrent ici
mettre un terme à la roue des
renaissances. |
Jeudi 21 juillet
1983 : Bénarès.
Post Office l'après-midi d'où j'envoie
mes premières cartes postales. Promenade
dans les ruelles, puis le long du Gange,
sur les ghâts (dont je n'ai jamais
réussi à savoir s'il s'agissait d'un
terme géologique, des berges du Gange ou
des bûchers funéraires ; probablement
les 3 à la fois). Atmosphère très
étrange, presque mystique : je ne peux
pas prendre une seule photo! J'essaie de
trouver le 'Tourist Information' pour
réserver des excursions. J'atterris en
fait au 'Tourist bungalow' d'où partent
les bus et où j'obtiens l'assurance que
je peux prendre le ticket dans le bus.
Retour au Post Office, seulement je m'aperçois
que ce n'est pas le même. Je tente de
retrouver le Gange, je me paume
complètement et marche pendant deux
heures dans les ruelles, la nuit est
tombée. On ne voit pas où on met les
pieds, dans la flotte, les bouses de
vaches...Les gens commencent à me
regarder, demander où je veux aller : je
ne suis plus dans la 'zone touristique'.
En plus de ça, trois chiens me courent
après. Je commence à ne pas me sentir
tranquille du tout. Mais qu'est ce que je
suis venu foutre en Inde, bon dieu! Ça y
est, je m'embourbe, je ne vois plus rien,
je retourne et prends à gauche, tiens
ça descend... c'est le Gange ! |
Les berges du Gange
servent de lavoir, |
de quai pour les
barques, |
à faire son Yoga
sur
de petits tréteaux de bois, |
et de lieu de crémation. |
Ouais, mais pas possible
de descendre au bord, je suis beaucoup
trop au Nord. Il me faut donc remonter et
essayer de ne pas trop m'écarter de la
rive. Ça y est, l'animation revient et
je peux maintenant longer la rive et les
ghats. Des petits tréteaux de bois
surmontés parfois d'un toit de fortune
sont installés çà et là. Sur certains,
un indien se livre à des exercices
physiques sans cesse répétés, en
chemin vers l'illumination. |
J'ai oublié de dire que
cet après-midi, il y avait un macchabée
sur la berge. Des officiels faisaient un
constat. Des macchabées, il y en a pas
mal qui dérivent sur le fleuve.
Normalement, cela signifie que ces morts
sont suffisamment purs pour être jetés
tels quels, sans crémation. Ou alors que
leur famille n'avait pas assez d'argent
pour payer le bois (200 roupies).
Et voilà justement que j'arrive à l'un
des deux lieux de crémation de Bénarès.
Je suis encore à vingt ou trente mètres,
mais les membres des familles se
retournent vers moi et me crient des
choses qui ne semblent pas être des
formules de bienvenue. L'atmosphère est
tendue. Seul face à trente indiens -->
repli stratégique. |
Je crois qu'une minute de
plus et les pierres commençaient à
voler. On m'avait bien prévenu de ne pas
sortir mon appareil photo, sous peine de
confiscation de l'appareil et de passage
à tabac. Je me retrouve
donc un peu au-dessus des feux. Il y en a
une dizaine, brûlant vingt quatre heures
sur vingt quatre, un corps mettant
environ trois heures à brûler.
Des chiens circulent çà et là,
essayant dattraper un bon morceau
sans trop se brûler. |
Les familles
doivent obligatoirement acheter
les feux aux personnes qui en ont la
charge. |
Un jeune
indien minterpelle doucement. On
taille une petite bavette, assis en
regardant le Gange à la lumière des
feux. Moments intenses ! On reste
là bien une heure en échangeant
quelques mots et le silence. Il me dit quil
est brahmane et ça me fait le même
effet que si quelquun en France me
disait quil était PDG. Mais une
atmosphère étrange et envoûtante sinstalle
entre nous. On parle aussi de shit :
lui aimant bien fumer le soir le long des
ghâts. Je crois comprendre quil sen
procure dans des government shops
et je suis assez surpris puisque la
drogue est interdite en Inde. |
Bénarès est en
effet la ville de la mort, |
Et l'une des plus vieilles villes du
monde. |
Note
: A
ce point, je dois préciser qu'il ne faut
pas voir de prosélytisme ou d'apologie
de la fumette dans mes propos. Mais le
hasch fait partie de la vie indienne et
népalaise, et il me semble qu'il ne
serait pas convenable de se le cacher. Il me raccompagne un bout, et en
chemin sarrête à un de ces fameux
government shop, une petite
boutique que rien ne distingue et aussi
minable que les autres. Il me demande si
je veux en acheter. Jhésite... Ok,
cinq grammes dherbe du Kérala pour
quinze roupies (12 FF, 2 ).
Nous allions nous séparer quand me vient
une impulsion saugrenue : " Do you want to
smoke with me ? "
Il semble un peu interloqué : un
étranger en pleine nuit qui veut fumer
un joint avec un natif quil a
rencontré deux heures plus tôt, il n'a
pas dû voir ça souvent : " Ok, attends moi, je
vais chercher un shilum ". Une minute après, nous
nous dirigeons sur une sorte de tour
surplombant le Gange (et même dedans),
je naurais jamais trouvé lentrée
tout seul.
Il nous manquait le tabac et il mit vingt
minutes pour trouver des beedies (petites
cigarettes indiennes entourées de
feuilles d'eucalyptus). Vingt
minutes pendant lesquelles je me
demandais bien ce que je foutais là. Jétais
presque décidé à partir quand il
revint. Cétait la première fois
que je fumais dans un shilum. Ten
prends plein la gueule parce quil
faut tirer dessus sans arrêt. Je
resterais bien là encore un bout de
temps, mais mon hôte simpatiente.
Il est vingt deux heures trente, nous
échangeons nos adresses et je me
retrouve dans une grande artère. Mais cest
que je nai aucune envie de me
coucher et la vie grouillante de cette
rue sous leffet de lherbe
devient tout à fait délirante. Il me
passe de ces impressions ! Tant en
odeurs quen diverses sensations
folles ! Je déambule comme ça mais
je trouve quon commence à me
regarder de travers : tous les
occidentaux sont dans leur hôtel depuis
belle lurette et moi je suis là, à au
moins trois bornes du mien. Bon daccord,
je rentre.
Je mets un certain temps à trouver un
rickshaw qui veuille bien memmener
pour trois roupies, parce que je trouve
le luxe de marchander encore à cette
heure-ci. Il est onze heures passées et
je commence maintenant à flipper très
sérieusement. Je me prends à raisonner
avec la tête du type qui pédale devant
moi : " Bon, je vais lemmener
dans une mauvaise direction pour voir sil
sen aperçoit, et sil ne dit
rien...". Ouf,
enfin le pont ! Oui mais, est-ce
celui-là, je ne le reconnais pas :
cinq minutes dangoisse puis je
reconnais la petite statuette illuminée
à un croisement. Le sang sengouffre
maintenant dans mes veines.
|
Je crois
ne jamais avoir ressenti un soulagement
aussi intense quà ce moment-là.
La grille de lhôtel est fermée et
je ne sais pas du tout ce que je lui ai
donné comme billet, je ny voyais
strictement rien. Heureusement que j'avais
rangé les billets par ordre croissant.
Il y avait une petite ouverture dans la
grille dans laquelle je mengouffre.
Je mets ensuite un certain temps,
allongé sur mon lit, à repenser à
cette soirée en me disant que je nen
vivrais des comme ça quenviron une
fois tous les cinq ans. Je faisais le
rapprochement avec laventure
de Leningrad.
Le genre danecdote qui ne doit se
dérouler que sur quelques heures (vingt
quatre au maximum) ; je me disais aussi
quon n'en vivait pas tous les jours.
Jescomptais faire la visite
organisée le lendemain matin, mais je ne
me sentais plus le courage de me lever à
quatre heures et demi du matin. Vendredi
22 juillet 1983 : Bénarès.
Grasse matinée donc, puis dans laprès-midi,
visite de Sarnath et du Ramnagar Palace (résidence
du Maharadjah de Bénarès). Pas terrible
tout ça, ça valait à peine le
déplacement.
Bouffe chinoise avec dautres
français le soir et concert de sitar en chambre (nous étions quatre) au Tourist
bungalow.
RAPPEL :
Toutes les miniatures peuvent être
agrandies en cliquant dessus.
|
Des palais
imposants sur la berge. |
Ma photo préférée de Bénarès. |
Samedi
23 juillet 83 : Bénarès.
Au programme donc ce matin, l'excursion
sur le Gange. Lever à cinq heures pour
me faire prendre par le bus à cinq
heures quarante.
On prend tout de suite un bateau pour
longer la rive, mais il fait déjà bien
jour et il ny a pas grand monde à
se baigner.
Malgré tout, cest un spectacle
fascinant et les clic-clacs crépitent. |
Le bain du matin. |
La nage indienne est en vogue ! |
Chaque
matin, le 'bon' indou doit formuler le
mantra sacré "Om, je me prosterne
devant Ganga qui prend toutes les formes",
s'immerger 3 fois de suite complètement,
boire une peu d'eau du Gange dans sa main
droite, et enfin saluer le soleil et les
4 points cardinaux.
Libre à lui de se laver ensuite.
Des gourous lisent et
interprêtent les textes sacrés. Les
indiens s'y agglutinent. |
On accoste
pour visiter différents monuments tel
que le Golden Temple (ou temple de
Vishvanath) dans de petites ruelles, mais
cest vraiment au pas de course. |
Ruelle menant au Golden Temple. |
On reprend
le bus pour le Bharatmata Temple
contenant une immense carte en relief de
lInde en marbre, le Monkey (ou Durga) Temple envahis par ses singes sacrés
et le Tulsi Manas
temple avec ses
automates et ses poupées multicolores.
On finit par luniversité. |
|
Je termine
la journée au Post office pour y écrire
et envoyer une montagne de courriers en m'efforçant,
bien sûr sans vraiment y parvenir, de
faire partager mes premières impressions
sur l'Inde. |
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Jaipur |
Katmandou |
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